Le 20 mars - Cochin - Kerala

 « Il faut ajouter de la vie aux jours, lorsqu'on ne peut plus ajouter de jours à la vie »
Anne-Dauphine JULLIAND

Calicut - Certains Caravaniers sont hébergés dans des familles avec beaucoup d'attention et de sympathieUne nuit dans quatre lieux différents : trois maisons et un dortoir... Certains ont eu la chance d'avoir des locaux couverts de marbre et d'autres de dormir sur des lits superposés en compagnie de quelques blattes volantes de la grosseur d'une main ! Le matin au réveil, nous apprenons de la part du Directeur de l'école que nous avions dormi dans le dortoir de l'internat. Il s'avère que les élèves ont dormi, eux, sur des nattes dans leur classe puisque nous avions occupé leurs lits ! Encore une générosité qui nous montre combien ces indiens sont dans la bienveillance et le don du cœur... 


 

Calicut - Les élèves se joignent à nous pour la photo de départ.



Calicut - Hommage et remerciement à Kavita notre lieutenant d'Amour de ces derniers jours

Nous rendons un bel hommage à Kavita, notre lieutenant d'amour qui a rempli merveilleusement son rôle et entonnons quelques vocalises pour la remercier de tout ce qu'elle nous a permis de découvrir...


Calicut - Les chauffeurs posent fièrement devant leurs bus avant le départ pour 8h de route !Nous n'oublions pas non plus nos admirables chauffeurs de bus qui font partie intégrante de notre Caravane amoureuse...


Cochin - Afin de gagner Fort Cochin, nous empruntons un bacEnsuite, nous reprenons la route pour un trajet de huit heures. Nous nous rendons à Fort Cochin. Arrivée vers 17 heures en prenant un bac pour traverser un bras de mer, nous sommes accueillis dans un lodge-hôtel d'une grande propreté... De nouveau, nous déchargeons nos lourdes valises... qui commencent à peser... Est-ce la fatigue qui de plus en plus se fait sentir ou sommes-nous de plus en plus encombrés de cadeaux... ?

Soirée libre. Une douche est bienvenue compte-tenu de la chaleur écrasante et humide qui règne sur cette magnifique ville.


Cochin - La famille Godel remonte un filet de pêcheLes Caravaniers en profitent pour aller déguster des fruits de mer pour certains, des poissons grillés pour d'autres... Un bel intermède culinaire complètement inattendu après ces journées authentiques au cœur de la nature à la découverte du peuple indien...


Nous retrouvons un brin de notre occident... Nous mesurons combien la notion de racines est importante et il est bon de se replonger dans ce connu... Même si nous prenons goût à vivre l'inconnu, maître-mot de la Caravane amoureuse...

Un petit mot sur l'équipe du journal de bord : l'ambiance est chaleureuse... Christine et Nelly s'apprêtent à nous quitter... Elles terminent leurs dernières relectures ou compositions... C'est aussi nos deux clowns qui derrière leurs papillons, leurs lunettes en forme de cœur ont laissé une marque joyeuse, légère, libre... Elles vont nous manquer... La vie, quoi ! Se séparer pour mieux se retrouver... Une part d'elles est restée dans ce bus N° 2, où le côté épicurien est à son comble avec ses grignotages, ses discussions enjouées sur le fil rouge du journal de bord et le reste... Mais la vie est généreuse et deux nouvelles Caravanières viennent spontanément se proposer pour prendre le relais dès demain... Et pour comble, ce sont aussi deux clowns !!!


 

Cochin - Les filets des pêcheurs le long de la plageNous continuons tous à avoir la pêche !!! 


 

Le journal de bord des enfants

Nous partons vers Fort Cochin, après une séance photo d'une demi-heure pendant laquelle je pose habillé avec l'uniforme de l'école.

Encore 6 heures de route …

A Cochin les mini-bus montent sur un « ferry » pour traverser un bras de mer. Nous prenons place dans le dortoir de l'hôtel, avant de partir en ballade pour dîner. Mais c'est plutôt les moustiques qui nous mangent (à moi seul, 33 boutons, un beau chiffre pour un petit Girondin !).

Le site est touristique, les conducteurs de rick-shaw et les vendeurs ambulants nous sollicitent pour vendre leurs babioles. Je craque pour un petit jouet lumineux que l'on peut propulser à 20 mètres de hauteur avec un élastique, puis qui retombe comme un parachute.

Jenna et Paul

 


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