Le 25 juillet - J03_New Delhi - Inde

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Concert 1 à MANITOU

 

Le piano a été réceptionné à l’aéroport par l’entreprise MANITOU.

 L’origine de ce partenariat a débuté lors d’un concert donné par Marc en France au mois de juin. Marc a parlé du projet caravane aux employés en début de rencontre. Dans le public, Maxime DEROCHE, responsable de MANITOU était présent et très touché par le projet au point qu’il a souhaité contribuer à l’aventure de la Caravane amoureuse en Himalaya. « Nous on élève les matériaux et on serait très heureux de participer à élever les consciences avec vous » a -t-il dit. 

De là, les contacts se sont réalisés avec l’INDE. Mr Masand PANKAJ, directeur de l’entreprise et ses adjoints, pour nous soutenir à la fois financièrement et matériellement, mettent à disposition un camion plateau pour le piano. Quelle synchronicité au moment où nous nous demandions vers qui nous tourner pour le transport du piano sur les routes… 

L’entreprise emploie 400 personnes. Ce matin là, nous nous y rendons pour le 1er concert. Nous sommes accueillis avec beaucoup de bienveillance et d’attention : pour ne pas être mouillés par la pluie diluvienne, le bus est garé à l’intérieur du hangar où nous foulons le tapis installé pour l’occasion. Les employés sont déjà assis devant le piano. Les yeux pétillent d’impatience et de curiosité sous les casquettes rouges. Le directeur leur a accordé une demi-journée rémunérée pour cet événement.

Des caravaniers vont à la rencontre du public masculin (une seule femme cadre présente). Ce contact est l’une des signatures de la caravane amoureuse, c’est à dire rencontrer l’autre avec respect, dans un regard bienveillant, avec délicatesse, douceur et joie. Le namasté (mains jointes devant la poitrine signifiant « J’honore la divinité qui est en toi ») est parfois suffisant pour un heureux message d’occidentaux. Nous déposons un bisou sur la joue et prenons les personnes dans nos bras (Hug) si elles ressentent ce même élan de fraternité.

Les hommes échangent quelques rires, coups d’épaules, regards complices, timides et surpris car ce n’est vraiment pas habituel dans leur culture indienne. Rapidement, une joie simple et enfantine s’empare des employés qui, pour certains, se lèvent spontanément pour recevoir un bisou.

 

Cathy commence le concert. Marc et elle alternent leurs musiques. Les notes s’égrènent, résonnant au coeur de chacun. Un homme vient chanter en Hindi accompagné de Marc en impro puis il invite un ouvrier à partager un moment en 4 mains au piano. Etonnement, hésitation sur cet instrument inconnu puis les doigts se délient et les sourires fusent.

 En fin de concert, Fabienne danse dans une robe virevoltante, Amélie et Géo s’improvisent un duo clown mettant en scène à la fois l’audace et l’appréhension d’aller vers l’autre. Les caravaniers invitent les hommes à se lever pour quelques pas dansants. Quelques-uns osent la rencontre et nous nous quittons joyeusement dans des «selfies» demandés par les ouvriers en guise de souvenirs.

Nous sommes ensuite invités à une collation sympathique et délicieuse au cours de laquelle Chantal et Marie remercient les cuisiniers en leur offrant un air d’accordéon et de flûte accompagné de quelques caravaniers dansant avec les serveurs.


Le mémorial GANDHI

 Entre fleurs odorantes et arbres majestueux, nous nous sommes rendus au mémorial de ce Grand Homme qui a rayonné sur le monde, au prix de sa vie, afin d’y apporter un peu plus de paix et de justice entre les hommes.

Beaucoup d’émotions dans ce lieu où l’esprit du Mahatma Gandhi était très présent. 

Bref historique  :
MOHANDAS KARAKI CHAND GANDHI né le 2 octobre 1869 à Porbandar (Etat de Gujrat – Inde).

Il suit des études d’avocat en Angleterre et en Afrique du Sud où il est confronté à la ségrégation.

Guide spirituel de l’inde et du mouvement pour l’indépendance, il développa une méthode de désobéissance civile non violente. Il a ainsi contribué à l’émancipation des femmes et des intouchables.

Il a conduit l’INDE vers l’indépendance signée le 15 août 1947.

Le 30 janvier 1948, GANDHI est assassiné pour avoir participé à la signature de la Partition des Indes (création de deux états indépendants : l’Inde à majorité hindoue et le Pakistan à majorité musulmane).

 

 


 

Sur une petite place à DELHI

Une représentation est prévue au retour de notre visite du Mémorial GANDHI. Malheureusement, Marc VELLA et son piano n’ont pas pu être là comme prévu. Des grèves de camions empêchent encore l’acheminement de l’instrument depuis l’entreprise MANITOU. Le reste de la caravane se retrouve tout de même sur la petite place des monastères où nous avions spontanément improvisé la veille. Dès que nous sortons les instruments, les enfants se rassemblent avec curiosité et amusement autour de nous.

Les premiers contacts se forment au son de l’accordéon et de la flûte. Un jeu de percussions corporelles finit de tous nous réunir. Lala et un de ses compagnons ( des contacts artistes indiens d’une amie de Marc et Cathy) nous ont fait le plaisir de nous rejoindre avec leurs marionnettes, et ajoutent un soupçon de poésie visuelle féérique à notre groupe peu commun.

 

Nous ne nous formalisons pas de la pluie qui commence à tomber, nous continuons de danser, de chanter, et de nous amuser au son délicat du hang, du pianiste virtuose sans piano et des scénettes des clowns.

Il est pourtant l’heure de quitter cet endroit à coup de regards complices, de sourires et de poignées de main échangées. C’est ainsi que se termine cette troisième journée. Les liens inter-caravaniers se resserrent, malgré les difficultés administratives et logistiques rencontrées et l’absence du piano que nous commençons à ressentir. 

 

 

 


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