Ce matin, la caravane part déambuler dans les rues de Ziguinchor.
Un premier arrêt se fait dans un petit marché artisanal. Nous invitons quelques marchands à venir se joindre à nous pour un échange musical improvisé. Les djembés se mêlent au piano et aux danses des caravaniers.
Un autre partage se déroule un peu à l’écart avec la guitare de Lucie et quelques musiciens locaux.
Un deuxième arrêt est improvisé suite à l’interpellation d’un groupe de femmes à la vue d’Haïdar.
Celui-ci est très connu au Sénégal. Il est apprécié et reconnu par la population pour ses actions en faveur de l’environnement. Ici, nous mesurons cela par de multiples manifestations des Casamançais. Sur la route, nous pouvons voir sur les murs de nombreuses maisons, des inscriptions et de remerciements.
Car cette caravane ne passe pas inaperçue. Nous déambulons avec différents véhicules au son du piano.
Nous décidons alors de descendre le piano et de partager la joie et la musique dans la cour de cette maison. La danse, le piano et quelques chants se manifestent spontanément. C’est émouvant et joyeux.
De retour au campement, nous profitions de l'après-midi pour faire un peu plus connaissance, entre nous, et avec l'équipe travaillant sur place.
Ce sera aussi l'occasion de s'associer concrêtement à la mission de reboisement menée par Haïdar, en plantant des arbres, avec les enfants du campement.
"Derrière, une promesse !
Haïdar a mis à disposition de 5 femmes du village des lépreux des lopins de terre, ainsi que l’eau nécessaire, afin qu’elles y fasse pousser des légumes à consommer ou à vendre.
Cette terre les met en responsabilité du vivant, avec, pour Haïdar, l’idée de transmettre à chacune un projet d’accompagnement de l’évolution d’un arbre qu’il a déjà planté.
L’idéal sera de regrouper au moins 10 femmes autour de ce projet afin de le pérenniser." - propos receuillis par Chantal, caravanière.