Le 5 mai - Epinay/Orge - ESSONNE

Ô fil du temps...

Nous arrivons à  la MAS d’Epinay sur Orge (Association les Jours Heureux), .accueillant une soixantaine de résidents handicapés physiques et mentaux . Tous nous attendent pour un repas convivial dans la salle commune…Le contact n’est pas facile pour bon nombre d’entre nous et sûrement pour eux aussi….Les personnes qui travaillent auprès d’eux sont assez occupées à l’activité repas, peu nombreuses ce jour de week-end et progressivement les regards les sourires s’échangent, et les conversations débutent autour des résidents . Nous sommes frappés de la prévenance, de l’attachement et des commentaires où certains disent recevoir autant si ce n’est plus qu’ils ne donnent. Nous apprenons progressivement leurs prénoms, leurs surnoms et certains traits de leur caractère grâce à Monique qui nous sert un peu d’interprète. L’après-midi se déroule calmement avec des morceaux de musique, des danses et des mouvements doux et colorés ; une visite de l’établissement permet une meilleure compréhension de la problématique de cette population étrange mais qui nous ressemble tant.


La soirée démarre de bonne heure et sera détendue, calme, presque méditative….en communion les uns avec les autres autour de la musique et du partage cœurs à cœurs .

A noter une dizaine d’anciens caravaniers qui se joignent à nous pour faire la fête ainsi que quelques encadrants de repos ce jour-là.

Merci à ceux qui ont tout fait pour réaliser cette belle rencontre.


Monique : le passage de la caravane dans mon lieu de travail me semble cohérent avec ce qui y est vécu , j’ai souvent ressenti la même démarche de la mise en valeur de l’humain. Je suis infirmière là, les conditions me semblent humaines et cela me semble essentiel : ces conditions ont été obtenues  grâce à un travail d’équipe, une réflexion d’établissement et une implication de chacun. Participation,  personnalisation de chaque intervention auprès du résident dans le respect de sa personne, de son développement et de son projet de vie. Ma vie, j’essaie d’en faire une caravane amoureuse et elle passe par là.




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