Des européens amoureux en Inde
du 12 mars 2013
Spreading the message of Love & Peace
Star of Mysore du 13 mars 2013
‘Love Caravan,’ a mission to spread love & peace thru music
Star of Mysore du 13 mars 2013
Grande liesse
Mysore Herald du 15 mars 2013
Nuit plus calme.
Ce matin, temps libre.
Certains se rendent à l’ashram Ganapathi pour rencontrer Satiananda Swami, Guru musicien pour échanger la musique du cœur. Ce dernier joue de la vina et du clavier.
En fait le Guru ce matin là, sera absent. C'est un peu déçus que nous nous éloignons. La chaleur est écrasante aujourd'hui, mais nous sommes vite consolés par la collection de bonzaïs impressionnants, par la beauté des jardins de l'ashram que nous visitons et le thé aux plantes médicinales dégusté à l'ombre.
D’autres en profitent pour visiter le Palais de Mysore, le plus grand d'Inde du Sud réputé par sa somptuosité. Ici, le faste des maharadjas s’est combiné à celui des rois d’Angleterre qui aimaient la beauté luxueuse, les cérémonies accompagnées de tout leur « décorum ». Au milieu d’un grand parc à la symétrie bien marquée, des tours surmontées de coupoles rouges annoncent de loin l'édifice.
Le lieu est touristique et bien organisé, ce qui dénote avec les habitudes indiennes rencontrées jusque-là. L'endroit est accessible à tous ; les indiens ont un tarif de visite adapté à leur niveau de vie. La visite commence. C'est immense ! Nous déambulons dans une suite de pièces plus somptueuses les unes que les autres, certaines aux verrières composées de vitraux magnifiques. Le mélange d’architectures est surprenant, les formes étonnantes donnent au lieu une couleur particulière, un côté assez kitch... Mais c'est aussi ça, la beauté de l'Inde !
Maintenant, nous pénétrons dans une grande salle de réception aux multiples colonnes bariolées, lui fait suite une terrasse immense. Elle permettait à toute la cour du maharadja d’admirer les spectacles donnés.
Des peintures très détaillées sur la vie des Maharajas ornent les murs ; des restaurateurs s'affairent pour leur redonner tout leur lustre...
Les nombreux objets exposés (statues, portes en marqueterie d’ivoire très fine, collection d’épée et de sabres...) témoignent de la richesse des arts de cette civilisation ; nous pénétrons ainsi un peu plus près dans l’histoire des Maharajas de la région...
Nous sommes un peu dans le château de Disneyland et celui des mille et une nuits ! Il est temps d'en sortir, de tourner la page de ce conte...
Nos papilles réclament maintenant une autre nourriture beaucoup plus terrestre... La volée de moineaux s'éparpille, à la recherche de nouveaux restaurants indiens... L'espoir peut être de trouver la perle du jour : une cuisine indienne savoureuse doucement épicée...
Rendez vous à 15h45. Avant le départ, une petite photo avec nos adorables chauffeurs de bus... Nous partons vers une nouvelle rencontre le centre d'accueil des enfants des rues d'Ashakirana, les enfants des rues y reçoivent une éducation scolaire, citoyenne et professionnelle.
En pleine campagne, le lieu est apaisant. Dès le début, nous pouvons nous asseoir sur une natte, parmi les enfants.
Olivia ouvre les réjouissances du spectacle. Les musiciens donnent le meilleur d'eux mêmes au djembé, tuba et piano ; les danseuses de la Caravane s'expriment librement sur leurs rythmes. Des femmes indiennes pouffent de rire...
Les enfants s’apprivoisent et s’approchent oscillants entre intérêt, curiosité et timidité. Nous sentons leur besoin palpable de contacts, il leur permet de dépasser les frontières de leurs craintes.
Un petit dos, une main, une tête qui innocemment osent se poser, se reposer, se déposer contre nous... Moment fragile, contacts éphémères et profonds où les corps peuvent se parler sans un mot. Merci la Vie ! Nous touchons physiquement l'importance du don de notre présence qui nous permet d'accueillir les leurs.
Tout en musique, un goûter est servi. Nous nous apercevons rapidement que les enfants du village venus nous rejoindre salivent d'envie, ils n'ont pas été comptés. Les Caravaniers offrent leur assiette et regarde les étincelles de plaisir briller dans les yeux.
Tendresse encore qui s’exprime à travers ces petits cœurs de papier rose offerts... Chaque enfant tenant le sien tel un papillon à faire frémir du bout des doigts, la joie se lit spontanément sur leurs visages.
Marc invite pour un concert d'émergence quelques enfants et adultes. Le même miracle opère... Toujours... D'abord déroutés, timides... Les doigts sont fébriles puis s'enhardissent sur les touches... Le musicien émerge en chacun d'eux !
La rencontre se termine sur une folle farandole mais bientôt il faut se quitter, les adieux seront longs pour certains...
La nuit est tombée, il est temps de rentrer... Avant de servir de dîner aux moustiques !
Le matin, on se repose un peu et l'après-midi, on va dans une association qui recueille des enfants qui trainent dans les rues. On fait un long concert. On distribue des cœurs en tissus et on danse. On s'amuse bien. On discute, parle et discute avec les enfants qui parlaient anglais. Et comme il faut le faire, nous partons. Nous avons plusieurs heures de route.
Après, on se repose un peu et nous mangeons puis nous nous endormons.
Jenna et Paul
« Ce mardi 12 Mars , première matinée à Mysore où nous sommes arrivés la veille au soir. Jolie ville de par sa dimension, sa circulation moins dense, son palais bien connu mais aussi son marché magnifique, ses nombreuses boutiques étant le palais de la soie locale. Le chant du muezzin et les belles mosquées nous font réaliser la présence importante ici d 'une population musulmane.
Notre hôtel "Guptha" a trois étages et la Caravane l'a envahi. De la cour intérieure, on a vue sur les bus et le piano dans son pick up.
C'est donc matinée libre. Beaucoup iront visiter le beau palais, d'autres se reposent, certains font du shopping.
Un groupe d 'une dizaine de personnes ira avec Bassam en bus à l'ashram du Gourou Shri Ganapati Sachchidananda. Un parc immense, boisé, fleuri, de beaux batiments et de beaux stupas (colonnes de pierres sculptées ) le long de toutes les allées du lieu. Une pour chaque jour de l' année, toutes différentes.
Le gourou en question se pose tous les matins pour un moment dans sa grande volière, où ses dévots ou visiteurs peuvent venir le saluer. Mais pour nous ce matin... l' oiseau rare s'était envolé !!!
Il parait qu il est musicien, joue de la Vina et des claviers mais nous n'avons pas pu lui faire de propositions de rencontre musicale. Notre programme étant déja bien chargé, nous n'avons pas insisté.
Nous avons passé toutefois deux heures trés agrèables, paisibles à visiter pieds nus deux merveilleux jardins, celui des plantes sacrées bien ombragé et tout habité de divinités, puis le jardin zen, ensoleillé avec une collection de bonzaïs extraordinaires, d'espèces du monde entier. Et en fin de parcours, un délicieux thé aux plantes du lieu.
Certains ont fait un tour dans le hall de culte et puis nous sommes tous rentrés à l'hôtel ».
Roselyne