Après une longue nuit de repos très appréciable contrairement aux derniers jours de notre périple, nous voilà prêts pour notre première journée à KATMANDOU.
Quel bonheur de nous réveiller dans cet hôtel qu’est le VAJRA, et de profiter d’un petit déjeuner copieux ! Cet endroit a la particularité de reverser une partie de ses bénéfices à des associations caritatives. Nous ne manquons pas à ce sujet de remercier chaleureusement Michel lors de notre réunion matinale pour nous avoir prévu ce confort ressourçant à ce moment clé du voyage.
A ce même moment, Marc évoque la continuité de la problématique de logistique pour le piano. En effet, ce dernier vient d’être livré, mais le camion et les chauffeurs doivent obligatoirement repartir immédiatement pour l’INDE.
Il nous explique que nous avions fait confiance à tort à la personne qui nous avait trouvé ce moyen de transport : les clauses du contrat de location n’ont pas été respectées. Cette raison nous indigne tous. Nous sommes donc dans la même situation qu’à AGRA, mais nous restons confiants (et à raison car nous retrouvons un transporteur dans les heures qui suivent).
Nous passons le reste de la matinée à décharger le piano, nous détendre, et visiter la magnifique bâtisse dans laquelle nous allons résider durant les quatre prochains jours, tout en nous répétant que « voilà, nous y sommes, nous avons atteint KATMANDOU ». Ces mots résonnent encore comme un doux rêve…
En début d’après midi nous nous dirigeons à pied vers le temple de SWAYAMBUTH (en forme de STUPA), passant devant les négoces de bols tibétains et bijoux artisanaux. Il se situe sur le rocher des origines de la vallée de KATMANDOU, ou aussi « Montagne des Singes ».
Perché au sommet d’une colline, nous gravissons les 380 marches en pente raide pour le rejoindre, en respectant l’esprit attendu d’une pérégrination. On peut y trouver la représentation de la divinité MANJUSRI tenant dans sa main droite l’épée qui tranche l’ignorance et dans sa main gauche un lotus coiffé d’un livre de sagesse. Les cinq drapeaux tibétains accrochés de toutes parts ne sont pas sans nous remémorer ceux que Michel nous avait permis de suspendre au domaine de Marc et Cathy lors de notre première rencontre.
Dans ce lieu blanc unique, une partie de la Caravane a la chance d’assister à la fermeture des grilles des oratoires des différents Bouddhas et Taras, avec les anciennes clés cadenas du TIBET, par le prêtre du Temple. Ces différentes Taras ont la particularité d’être revêtues des cinq couleurs des drapeaux.
La présence d’une mariée chinoise retient également l’attention du groupe.
Pendant que certains profitent des explications de Michel sur cet endroit culte de la ville, d’autres, comme Cathy et Samuel, s’égarent et partent à la rencontre des lieux et des personnes qui s’y trouvent avec leurs instruments.
Après un court instant à l’hôtel, nourris par les notes de musique éparses de certains caravaniers, notre guide Pema, originaire de KATMANDOU, souhaite nous faire plaisir en nous entraînant manger dans un endroit spécifique. Bien qu’un peu touristique, nous sommes divertis par les musiques et danses locales que nous y découvrons. Les plus téméraires d’entre nous termineront la soirée en chansons pour préparer la journée spéciale qui nous attend le lendemain : la visite d’une école bien particulière…
« Cet après-midi, nous sommes allés au STUPA de SWAYAMBUTH. J’avais peu envie d’y aller. Peu envie, car je préférais me promener, seul ou accompagné, dans les rues du quartier. Aller à la rencontre des gens, échanger sourires et poignées de mains. Cette envie et décision n’étaient pas sans croiser Michel quelques minutes avant le départ.
Alors que j’allais déposer mon instrument dans la chambre, Michel me soumet l’idée de l’emmener. Je décide alors de partir avec mon space drum. J’ai passé un superbe après-midi.
Arrivé en haut des marches, je ressens l’envie de jouer ce qui monte en moi. Délicatement, je sors mon instrument, et m’assois en bas d’un dôme. A peine assis, je me fais inviter par un népalais pour être mieux installé. Très vite, plusieurs personnes s’arrêtent, c’est génial. Quelques unes prennent des photos, d’autres des vidéos. Me vient alors l’envie d’inviter une personne à jouer avec moi. Au final, j’ai partagé un instant musical avec deux personnes. Un super moment. Puis, je me balade dans les rues du Temple.
La suite et la fin de l’après-midi auront été tout aussi agréables. La connaissance d’un artiste peintre, spécialiste du mandala, avec Solène, puis des rencontres inattendues et toutes aussi merveilleuses les unes que les autres sur le chemin du retour avec mes amies caravanières (Solène, Claudia, Delphine, Marie, Céline et Sylvie).
MERCI Michel, MERCI Marc, MERCI la Caravane
Encore et toujours »
Samuel