Petit historique : Cette école accueille des élèves népalais et tibétains. La scolarité de 45 % d’entre eux est sponsorisée et soutenue par des associations dont SOLIMAN (représenté par Mme CHEMILA) qui recueillent les dons des particuliers et d’associations d’autres pays. KUNGA NOXZOM s’occupe de cette association pour l’école.
Le moine JAMPA PHUNTSOK, ancien directeur, donna une importante impulsion à la création de l’école.
Actuellement, il y a 660 élèves de trois à quinze ans, dont 35% sont tibétains. 230 sont pensionnaires car ils viennent de régions lointaines. Beaucoup de matières sont enseignées aux élèves : mathématiques, sciences et sciences sociales, trois langues (népalais, anglais, tibétain), musique et chant …
Tous sont là dès le portail franchi : les élèves en costumes, les professeurs, et la directrice Mme NIMA. Chacun d’entre nous reçoit la white khata (foulard de bienvenue).
Sur l’estrade, Mme NIMA, nous présente les personnes organisatrices de notre accueil. Elle présente aussi aux élèves : Marc VELLA, club TIBET (avec Michel JERMANN, Mélanie LAUNAIRE) et CAP PRODUCTION.
Michel JERMANN explique, en anglais, la démarche de rencontre de la Caravane Amoureuse. Le piano ne pourra pas passer au TIBET mais nous y serons présents et c’est ce qui compte. Marc VELLA remercie nos hôtes.
Le piano est maintenant dans la cour.
Des caravaniers s’assoient avec les enfants ou les parents. Georgio et Catherine se pointent avec leur nez de clown. Le contact est simple, humoristique ou rempli de tendresse.
En ouverture des festivités, Marc interprète un doux morceau pour les élèves puis s’ensuit un rythmé « chevauchée astrale »
Mr JAMPA, conseiller d’éducation, présente l’enchainement des danses qui nous sont offertes.
Une chanteuse a une voix qui nous donne des frissons. Nous sommes touchés. Elle chante sur un rythme scandé par le claquement des mains.
Six fillettes gracieuses et souriantes dansent les premières.
Cathy VELLA est présentée et invitée au piano. C’est un beau moment poétique.
C’est une succession de danses népalaises, indiennes ou tibétaines. Les groupes d’enfants d’âges divers, en costumes traditionnels soignés, effectuent des chorégraphies impeccables.
Des garçons adolescents dansent sur une musique plus moderne. C’est le succès assuré ! Les filles sont ravies, les montrent du doigt, les admirent … comme dans tous le pays du monde !
Des filles adolescentes dansent à leur tour, les garçons sont hypnotisés, montrant leur satisfaction … comme dans tous les pays du monde !
Sur les bancs, femmes et jeunes enfants grignotent des sucreries (sucre candi et petits rubans de pâtes)
Marc invite une petite fille pour un « 4 mains ». Il explique que la musique n’est pas difficile, c’est une rencontre au cœur du silence.
Discours de clôture avant un repas partagé.
Une jeune tibétaine née à KATMANDOU, ayant obtenu une nationalité étrangère puis revenue au NEPAL , nous relate les difficultés des siens pour obtenir un droit du sol en INDE ou au NEPAL. Ils ne peuvent exercer un métier ou tenir un commerce.
Le camion-piano a déambulé dans la ville avec Marc et Isaam VELLA au clavier.
Les caravaniers ont suivi à pied en chantant jusqu’au Stupa de BODNATH. Une tente a été dressée sous une pluie battante.
Marc a entamé une mélodie, les passants se sont rassemblés autour du piano. Dans un mouvement fluide, les personnes allaient, venaient sous la tente avec le rythme circulaire (sens des aiguilles d’une montre) qui convient pour contourner un stupa.
Samuel s’est assis sur les marches des commerces et a joué du hang. Les contacts sont chaleureux avec les commerçants et les enfants installés devant les vitrines.
« Nous rentrons à l’hôtel remplis et vidés d’une nouvelle journée dense et intense de rencontres et d’échanges quand, soudain, quelle ne fut pas ma surprise d’apercevoir ce jeune népalais ! Gazam, 13 ans, est venu avec sa sœur, Nina, 16 ans. Ils nous attendent patiemment depuis deux heures ! Gazam, nous l’avons rencontré la veille, en rentrant du Temple avec quelques caravaniers. C’est un jeune danseur et karatéka qui nous avait fait une très belle démonstration de ses talents au son du hang de Samuel. Nous lui avions proposé de venir au concert qui devait avoir lieu ce soir à l’hôtel. Et il est venu… Malheureusement, ce dernier est annulé. En les voyant tous les deux, je sens mon énergie tourner immédiatement en une volonté et compassion très forte. Je suis extrêmement touchée par leur présence. Nous ne pouvons pas les laisser repartir ainsi ! Accompagnés par Samuel, Marie, Pierre Côme et Claire, nous nous installons dans le hall près de la salle à manger. Nous partageons alors quelques chansons, dans une ambiance si intime et tellement complice… Je suis impressionnée par leur charisme et leur détermination. Quelle maturité pour leur si jeune âge ! Quelle beauté humaine dans leurs dons respectifs et leurs personnalités ! Avec l’accord de Monique et Michel, que je remercie grandement, nous les invitons à manger à nos côtés. Puis nous nous quittons, encore émerveillés réciproquement de cet instant de pur partage, sans omettre d’échanger nos coordonnées, pour nous revoir bientôt, très bientôt… »