Voici le maître mot du planning pour nos derniers jours de Caravane Amoureuse. Un petit comité s’est réuni hier soir afin de mettre en place une programmation basée sur l’échange et le partage sous toutes ses formes.
Nous n’avons plus de temps à perdre, elle prend donc place dès aujourd’hui.
Le TIBET et ses réglementations sont derrière nous, la motivation du groupe est à son apogée.
Ce matin, pendant que certains caravaniers partent en reconnaissance dans un ashram dans lequel nous passerons deux jours en fin de semaine, un autre groupe fait de même dans les bidonvilles près de la rivière. Le reste de la Caravane s’active autour d’ateliers créatifs et de préparation de chansons qui serviront aux rencontres.
Le déjeuner terminé, hop, nous voilà partis !
Nous hissons le piano sur roulettes et le transportons ensemble jusqu’à la rivière, à 500 mètres de l’hôtel, sous un ciel menaçant.
Arrivés au bidonville, après une traversée boueuse et crevassée, nous sommes attendus par un groupe d’une trentaine de personnes.
La musique s’élance.
Les notes du piano résonnent jusque sur le pont où les curieux nous observent.
La distribution de crayons de couleur, ballons, pinces avec des cœurs commence.
Les sourires et la bonne humeur s’affichent sur tous les visages grâce aux nez rouges et à l’animation gestuelle et sonore lancée par Samuel, reprise joyeusement par petits et grands.
A l’arrivée des premières gouttes de pluie, nous décidons de ramener le piano à l’abri à l’hôtel, avec l’aide de certains népalais présents au concert.
Au programme de la soirée, pizzas, spaghettis et hamburgers sont au menu au centre de Thamel pour une parenthèse culinaire occidentale.
Retour rapide à l’hôtel pour la plupart d’entre nous afin d’être pleinement en forme pour la journée bien remplie du lendemain.