Le 23 août - J32_New-Dehli - Inde

GANESH

Sur la plupart des lieux de vénération en Inde et au Népal, une divinité mi-homme, mi-éléphant est encensée et fleurie.

Histoire du dieu Ganesh : dieu éléphant

C’est le plus vénéré en Inde. Il a une tête d‘éléphant, quatre bras, tient une hache dans une main et ses défenses sont écourtées. Il existe plusieurs versions de l’histoire de ce dieu. Notre accompagnateur Indien, Noham nous a relaté l’une d’elles.  Ganesh est le fils de Shiva (destructeur des mauvaises choses) et de Pârvatî (déesse hindoue). Shiva, son père, partit plusieurs années en méditation après sa conception.

 Au retour du père, Ganesh ne le connaissant pas, ne le laisse pas franchir le seuil de la maison. Le père insiste mais devant d’autres refus, furieux, coupe la tête du garçon. La mère Pârvatî  lui révèle qu’il a tué leur fils aîné. Elle le supplie de le ramener à la vie.

 Shiva consulte un brahmane qui lui conseille alors de poser la tête de Ganesh sur les épaules du corps. La tête du fils reste introuvable. Le brahmane demande de poser la tête de la première créature vivante qu’il croiserait sur son chemin. Ce fut un éléphanteau. Il ramena la tête du petit animal et la posa sur les épaules de son défunt fils. Ganesh reprit vie. Ses parents instituent de placer son nom dans chaque bahjan (prière).

 La tête d’éléphant symbolise le calme, la prospérité, la sagesse et la force.

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Ce n’est qu’un au-revoir

 Et voilà, nous y sommes. Nos cinq semaines d’aventures s’achèvent.
Dans quelques heures à peine, nous prendrons l’avion pour rejoindre Frankfurt, avant d’être acheminés à Strasbourg et de nous éparpiller aux quatre coins cardinaux.

 Certains caravaniers se lèvent à l’aube pour profiter au maximum de cette dernière matinée à Katmandou. Nous rejoignons Robert à 6 heures pour une visite de la ville «  comme vous ne l’avez jamais vu  ». Depuis trois jours, nous l’avons suivi à tour de rôle dans les rues déjà animées pour assister aux vénérations des dieux devant les nombreux temples du centre, manger des pokaras frais (sorte de beignets) et assister au remu-ménage des premiers vendeurs ambulants de fruits et légumes. Quel plaisir de voir l’éveil de cette ville si sacrée  !

 A l’hôtel, tous s’activent pour terminer les valises. Puis, le temps des premiers adieux des caravaniers survient  : Pierre-Côme et Claire restent au Népal pour les six prochains mois, nos chemins se séparent donc ici.

En cercle dans la cour, nos dernières   khatas  et des petits bols tibétains nous sont remis avec émotions  par nos guides qui nous ont suivis avec entrain et amitié pendant toutes nos péripéties. Un au revoir autant chaleureux que notre accueil à New Delhi l’avait été.

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 Nous voilà partis… Mais pas trop vite  ! Il nous fallait bien un dernier changement de programme avant notre départ définitif  !
Après avoir passé avec succès tous les contrôles de sécurité, nous apprenons que notre avion aura quatre heures de retard. Les conditions météorologiques ne lui permettent pas d’atterrir à Katmandou. En plus d’une collation offerte, nous profitons bien sûr de cette attente imprévue pour entamer quelques chants.

Et enfin, nous nous envolons… Arrivés à l’aéroport de New Delhi nous quitterons Chantal, Claudia, Mélanie, et nous retrouverons Marc, avant d’embarquer pour l’Europe.

 La Caravane Amoureuse dans les Himalayas s’achève, mais son esprit restera dans nos cœurs. A nous maintenant de l’incarner dans nos quotidiens.
A travers ce magnifique voyage nous sommes partis à la rencontre de l’Autre et nous revenons émerveillés par tout ce que nous avons parcouru. Des moussons indiennes, aux sommets du Tibet en passant par les routes sinueuses du Népal, des frustrations, parfois, à la magie des rencontres, nous avons partagé avec Amour de beaux instants de musique et d’humanité avec tous ceux qui ont croisé notre route. Nos yeux en conserveront longtemps les images. Nous nous souviendrons bien longtemps de cette sacrée Caravane.

Et la cohésion de notre groupe, dont les membres ont appris à se connaître et à se souder au fil du temps, nous donne envie d’écrire que ces adieux ne sont en fait que des au-revoir…

 Christelle  : «  La vie est belle. Vive l’Amour. »

Bisous à tous et merci de nous  avoir lu et accompagné tout au long de ces cinq semaines. 


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