Le 26 juillet - J04_New Delhi -Agra - Inde

Là où tout commença  ?

 Les inondations de la mousson empêchant les bus d’arriver jusqu’à nos hôtels, nous profitons de la matinée pour nous reposer, partager des moments de complicité musicale, préparer des décorations identifiables pour nos bus. En somme, nous retrouver ensemble, paisiblement, pour renforcer l’esprit de la caravane.

Le piano reste absent, nous le retrouverons normalement cet après-midi, à notre arrivée à AGRA. Nous arrivons dans cette ville après cinq heures de bus, aux environs de 18h.

 

Nous commençons par la visite du TAJ MAHAL  :    nous avons la chance de pouvoir l’observer dans toute sa magnificence, de nuit, sans autre âme qui vive (merci à Alexandre SATTLER pour la photo)  . Mais cette visite représente également le summum de la désillusion, ou comment faire d’un palace splendide,  construit pour l’amour d’une femme, un endroit hautement sécurisé, oppressant, rempli d’interdits et de barrières. Sur le parvis du TAJ MAHAL, nous ressentons le besoin d’entamer un chant doux et pacifique, pour relier tous les cœurs.

 

De retour à l’hôtel, quelle belle surprise, le piano est enfin arrivé ! Nous le déchargerons demain matin.

S’en suit une réunion entre tous les caravaniers, l’organisation du voyage, et l’équipe de production. Une réunion certainement décisive pour la suite de l’aventure. Le message est clair : nous ne sommes pas des touristes, venus pour être parqués dans des lieux dits incontournables, sans avoir la possibilité de nous exprimer, sans pouvoir partager des moments d’humanité. Notre souhait est de rencontrer l’autre.

 Marc nous informe des difficultés rencontrées : certes, le piano est arrivé jusqu’ici, mais le camion doit repartir le lendemain. Nous devons donc en trouver un autre le plus rapidement possible. Mais surtout, que voulons nous faire de la suite du voyage ?

A ce jour, ni le piano, ni le matériel professionnel de prise de son de l’équipe de Cap production ne sont autorisés à rentrer au Tibet, et les réunions groupées de plus de deux personnes y sont interdites. En outre, nous ne voulons pas porter préjudice aux Tibétains en allant à leur rencontre, les villes étant sous très haute surveillance policière.

 Une autre éventualité est proposée : rester au Népal où nous aurons plus de libertés, mais en subissant fortement la mousson. Plusieurs personnes réagissent à ces informations, et notamment un accompagnateur tibétain  : 

«  Si la caravane ne va pas jusqu’au TIBET, qui ira  ? 
Les Français, vous êtes allés en Russie pour gagner la coupe du monde ; la caravane amoureuse, vous irez au TIBET pour gagner le toit du monde  !  ».

Un caravanier intervient pour dire que des blocages similaires ont pu être levés à la frontière syrienne, grâce à la force de l’intention collective de la caravane.

 Aucune hésitation : nous irons tous au TIBET !

 Nous avons d’autre part profité de cette réunion pour fêter joyeusement l’anniversaire de Françoise.

Témoignage Françoise B. : Que de bonheur de fêter son anniversaire dans la caravane

Hummmmm!que c'était bon de recevoir tout votre amour! Tout mon être s'est agrandi de bonheur et a été comblé de tous vos câlins! Gratitude!!!!


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